René Dieudonné Kamaro et Consolée Mwemeli
A Buterere, les plus pauvres survivent grâce aux ordures. Celles-ci sont chaque jour amenées par les SETEMU et les associations privées. Même dans la commune, cette gestion est loin de faire de l’unanimité.
« Ce dépotoir est tout pour nous », a déclaré Pétronie (*), une femme de Buterere en plein ramassage. « C’est dans ce dépotoir qu’on trouve des objets à vendre pour avoir la ration quotidienne ». Il s’agit notamment des bouteilles d’eau, des habits, du charbon et d’autres objets en provenance de la mairie. Les montants issus de la vente des déchets ramassés dans le dépotoir, nous permettent également de payer le minerval pour nos enfants, à manger pour la famille, d’acheter des vêtements, de se faire soigner, etc. Lire la suite →